Power & Revolution, Geopolitical Simulator 4, est une simulation de notre monde actuel qui reproduit son fonctionnement de manière approfondie et ce dans de très nombreux domaines : économique, politique, militaire, social, financier, environnemental, énergétique, transports...
Tous les pays du monde sont représentés avec leurs variables et leur fonctionnement propres. Les moteurs de calculs et de scénarios comprennent plus de 100.000 données, 15000 textes et 10 heures de dialogues enregistrés. Une carte en 3D du monde détaillée et animée, avec toutes les frontières, les régions et les lieux importants et stratégiques du monde, sert de support aux joueurs (voir détails sur lien : ICI).
Le jeu regroupe des phases de gestion économique, de commerce, de wargame, de construction, d'espionnage, de simulation, d'influences et de manipulation politiques.
Le joueur peut opter pour la gestion d'un seul pays, ou pour celle de plusieurs nations simultanément et élaborer des stratégies collaboratives pour changer le destin du monde. Les parties sont paramétrables dans de nombreux domaines : degré d'activité des organisations terroristes, probabilités de catastrophes naturelles, réactivité des peuples, déclenchement des guerres. Une vingtaine de scénarios contextuels avec l'actualité du monde d'aujourd'hui sont intégrés.
Le joueur peut choisir d'incarner un chef de l'état ou un chef de l'opposition politique.
-Plusieurs centaines d'actions et législations
En tant que chef d'état, ou de gouvernement (président(e), roi (reine), premier(e) ministre…), d’un pays ou de plusieurs pays sélectionnés au départ parmi 175 possibles, le joueur dispose de plusieurs centaines d'actions et législations réparties dans différents menus thématiques. En voici quelques exemples généraux et détaillés : nomination des membres de son gouvernement, modification d'une taxe (près de 30 taxes sont proposées), fixation de minimas sociaux, subvention dans un secteur d'activité (plus de 130 secteurs intégrés), réglementation des pouvoirs des partis politiques, du parlement, des syndicats, des associations ou des institutions religieuses, opérations de privatisation ou de nationalisation, modification de l’âge de la retraite, création ou suppression du service militaire, réglementation sur l'exploitation du gaz de schiste, conduite alternée dans les grandes agglomérations, nombre de jours de vacances pour les écoliers...
-Gestion du budget de l'état
Le joueur-chef de l'état décide des montants et de la répartition du budget de l'état à travers tous les ministères publics. Ainsi, il détermine les effectifs et les niveaux de salaires dans les principales administrations (enseignants, personnel médical, policiers...) et oriente les dépenses en fixant les priorités parmi de multiples postes budgétaires, exemples : services gériatriques, lutte contre le cancer, insertion des handicapés, aide à l'emploi des jeunes, police informatique, services de sécurité du chef de l'état, services de contre-espionnage, logements étudiants, recherche agro-alimentaire, festivals de spectacles vivants, lutte contre le dopage, recyclage des déchets, jeux vidéos.
-Grand bâtisseur
Le joueur est le maître d'œuvre de son pays. Il peut lancer sur la carte divers chantiers de constructions tels que par exemple des centrales nucléaires, des champs d'éoliennes, des bases militaires, des oléoducs, des stations de forage off shore, des lignes de train à grande vitesse, des aéroports, des centres portuaires, des autoroutes etc.
-Chef des armées et des forces de l'ordre
A la tête de ses armées, le chef de l'état dirige les opérations militaires et peut donner des ordres globaux ou précis pour chacune de ses unités. Face à un soulèvement dans une ville, il peut manoeuvrer ses compagnies policières sur la carte de la ville et veiller à la protection des lieux importants. Il a la capacité de décréter l'état d'urgence, la loi martiale ou le rappel des réservistes.
-Hyper-communicant
A tout moment, le joueur peut s'exprimer dans les médias, faire une allocution télévisée pour calmer les ardeurs des manifestants, pour favoriser le passage d'une loi, pour faire une déclaration officielle comme une déclaration de guerre ou l'ouverture de jeux olympiques. Il peut aussi prononcer un discours influent à l'ONU ou intervenir plus simplement dans un lieu public pour mettre en valeur son image.
-Homme (ou femme) d'affaires
Le chef de l'état peut favoriser directement le développement de son pays en signant des contrats économiques et commerciaux avec d'autres pays dans n'importe quel domaine d'activité agricole, industrielle, énergétique ou de services. Suite à des accords bilatéraux, il peut lancer des projets de constructions de lignes à grande vitesse ou des pipelines à travers plusieurs pays. Il peut aussi essayer de rejoindre des organisations économiques mondiales, de participer à leur grande décision ou même d'en créer de nouvelles.
-Chef d'état avisé
Bien sûr, les services secrets jouent un rôle prépondérant dans la direction d'un état. Ils disposent de tout un arsenal d'espionnage et d'opérations « spéciales » que le joueur peut utiliser, mais à ses risques et périls car si elles sont découvertes, cela peut provoquer un scandale. Il peut par exemple enquêter sur un parti politique adverse, démanteler des réseaux terroristes, saboter une infrastructure étrangère, faire assassiner un opposant, envoyer des satellites ou des drones pour espionner des forces armées etc.
-Et attentif
Durant toute la partie, le joueur-chef de l'état doit toujours avoir un œil sur son taux de popularité, évidemment essentiel durant la période électorale, afin de rester le plus longtemps possible au pouvoir. Le maintien des comptes de l'état et du déficit budgétaire est aussi un élément important pour sa longévité.
L'opposition peut être légale ou illégale, disposer d'une armée ou non.
-Chef de parti politique
Les partis politiques de chaque pays du monde sont retranscris dans le jeu avec leur tendance politique, leur représentation parlementaire et leur résultats électoraux. Le joueur sélectionne son personnage et va essayer de conquérir le pouvoir. Avec le budget du parti, il dispose de nombreux moyens d'actions : il peut lancer des campagnes de dons pour augmenter les recettes, financer des groupuscules violents susceptibles d'intervenir dans des affrontements de rues, acheter des sondages pour l'aider à prendre les meilleures décisions, verser des pots-de-vin, engager des détectives pour obtenir des informations sur des personnalités influentes... En tant que chef, il prend les décisions majeures du parti : donner des consignes de vote par rapport aux projets de loi du gouvernement, envoyer ses militants manifester dans la rue, inciter des groupes, syndicats, associations à s'opposer au pouvoir par des actions de contestation (grève, sit-in, blocages...), critiquer l'action du chef de l'état dans les médias...
-Candidat aux élections
Le moyen le plus classique pour arriver au sommet de l'état est de remporter les élections démocratiquement. Une campagne électorale est longue et demande beaucoup d'attention : le candidat doit élaborer le meilleur programme pour remporter l'adhésion, aller de meeting en meeting en maximisant ses lieux de passage en fonction des résultats locaux, gérer le budget de campagne, essayer de gagner des personnalités influentes en sa faveur, et participer aux débats télévisés toujours susceptibles de renverser la tendance au dernier moment. Le jeu intègre le scénario spécifique dédié aux « Elections présidentielles américaines de 2016 ».
-Acteur dans l'ombre
Un opposant peut aussi remporter le pouvoir en décrédibilisant le chef de l'état actuel pour espérer qu'il soit destitué et que de nouvelles élections soient organisées. Il peut aussi s'adjoindre des personnes proches du pouvoir pour tenter un coup de force militaire ou criminel. A la tête de soulèvements, il donne les directives et manipule les insurgés, hooligans, ou extrémistes armés sur le terrain. Enfin, il peut choisir de rejoindre l'illégalité pour s'engager dans la lutte armée.
-Chef d'une organisation illégale
A la tête d'une (ou plusieurs) organisation considérée comme terroriste sur son propre sol, le joueur essaie de prendre le pouvoir par la force, de se normaliser ou d'obtenir l'indépendance de régions contrôlées. Ses possibilités d'actions sont nombreuses : opération de recrutement, embauche de mercenaires professionnels, achat d'armements au marché noir, accords avec des pays, des partis politiques-frères ou d'autres organisations terroristes pour obtenir des financements, des combattants ou du matériel de guerre, demande d'intervention à l'ONU via des pays amis, infiltration des sphères du pouvoir avec tentative de putsch ou d'assassinat politique, sécurisation du réseau contre les services secrets ennemis, lancement de manifestations pacifiques, déclenchement d'insurrections par manipulation politique, création de guerres civiles, gestion et direction des armées rebelles...
-Chef de guerre
Le joueur peut disposer au début du jeu ou développer en cours de partie une véritable armée de guerre qui pourra se déployer sur les territoires convoités. Il dirige alors toutes les manœuvres militaires, aussi bien sur la carte générale du pays mais aussi localement lors de chaque prise de ville. Même si souvent ces armées sont moins puissantes, elles demeurent difficiles à localiser quand elles restent sur leur territoire d'origine et qu'elles changent souvent de position. Si le joueur parvient à faire tomber le palais du chef de l'état dans sa capitale ou à obtenir l'indépendance des régions qu'il contrôle, il deviendra alors un nouveau dirigeant de ce monde.
-Guerres entre nations
Sur le plan militaire, le jeu intègre un wargame extrêmement réaliste avec le détail et le potentiel des différents types d'unités par pays et la localisation précise de leurs bases militaires. Le joueur, en tant que chef des armées, peut diriger chaque unité indépendamment, donner des ordres globaux, ou planifier des séries d'ordres. Grâce à sa mini-map, il peut avoir une vue d'ensemble sur ses différents fronts. Il existe aussi la possibilité de laisser la direction des opérations militaires au chef des armées, géré par l'intelligence artificielle.
-Guerres civiles et terroristes
Les guerres civiles actuelles sont reproduites dans le jeu avec précision.
La carte du monde intègre tous les lieux de conflits dans ses moindres détails : lignes de front, territoires occupés, villes assiégées, unités militaires localisées, bases militaires internationales, effectifs et matériel des groupes terroristes...
De nombreux scénarios permettent de jouer les différents protagonistes des conflits : « Guerre en Syrie et Irak », « Bourbier ukrainien », « Chaos libyen », « Terreur au Nigeria », « Casse-tête yéménite »,
« Menaces en Somalie », « Révolutions ! », « Indépendantisme »...
-Batailles dans les villes
Lors d'affrontements civils ou militaires dans les villes, des phases de wargame se déroulent sur des cartes détaillées avec leurs principaux bâtiments, places et artères (cartes spécifiques pour les capitales importantes). Les diverses unités sont contrôlables par le joueur : manifestants, hooligans, extrémistes armés, lanceurs de roquettes... si le joueur joue un opposant ; mais aussi police anti-émeute, fourgon de police, hélicoptères, snipers, blindés... si le joueur incarne le pouvoir en place. Le déroulement de la bataille peut évoluer en fonction de l'occupation de lieux emblématiques (places principales par exemple avec l'édification de barricades) ou de la prise de bâtiments (parlement, immeuble de la télévision, banque, quartier général...). Le peuple réagit en fonction du déroulement des événements : premières victimes civiles, interventions télévisées, ordre de tirer ou de bombarder, libération de prisonniers...
Chaque élément du monde réagit en fonction de ses propres paramètres et de ses intérêts.
-Lobbies et personnalités
Toutes les actions du joueur ont des répercussions et les lobbies, groupes sociaux, grandes personnalités nationales (près de 300 personnages), chefs d'état étrangers interviennent si leur intelligence artificielle le juge nécessaire. Ils peuvent alors faire part directement de leur approbation ou mécontentement, mais disposent également de moyens d'actions plus radicaux et plus nocifs pour le taux de popularité du joueur : interviews dans la presse, démissions, manifestations, grève, troubles, routes bloquées, guerre...
-Dialogues en rendez-vous
Pour prévenir les tensions, le joueur peut rencontrer n'importe quelle personnalité en rendez-vous et tenter de la flatter, de négocier (un accord avec un syndicat, un contrat économique ou une alliance stratégique avec un chef d'état, un taux d'intérêt à un prêteur international par exemple), de la corrompre ou de la faire chanter.
Les dialogues qui s'instaurent dépendent des caractères de ces personnalités, de leur empathie avec le joueur et de la défense de leurs intérêts.
Toutes ces personnalités sont représentées avec un visage en 3D et s'expriment oralement. Tous les scénarios, interventions et dialogues qui en découlent représentent plus de 15.000 textes et 10h de dialogues enregistrés.
-Parlement
Chaque proposition de loi doit être votée au Parlement - pour les régimes démocratiques s'entend –, ou par le peuple si la procédure de référendum existe dans le pays. L'adoption du projet se détermine donc en fonction des votes des différents partis politiques représentés au Parlement, et qui sont conformes à la réalité.
-Organisations internationales
Les organisations internationales (plus de 50 organisations intégrées) sont également représentées et interagissent avec les chefs d'état. Par exemple, à l'Union européenne, au G7, ou à l'OPEP, des sommets réguliers permettent de voter les grandes orientations ; à l'ONU, il est possible de dénoncer une nation pour obtenir l'autorisation du conseil de sécurité d'intervenir militairement.
Les votes des pays sont le résultat d'un calcul complexe d'alignement avec les différents protagonistes et de l'évaluation de la proposition en fonction des régimes politiques de ces pays.
Le joueur peut aussi créer sa propre organisation en définissant son type (zone de libre-échange, union monétaire, organisation politico-militaire, pays exportateurs), son budget, sa zone géographique, ses statuts (système de vote, réunion de chefs d'état, tendance politique commune...).
-Power et Revolution
A la tête d'un état, le joueur se retrouve face à des opposants dont les réactions sont pesées à tous les niveaux : décisions d'envoyer des éléments armés dans les émeutes, manifestation pacifique dans les régimes autoritaires, alliance avec l'armée, mobilité des unités paramilitaires sur le terrain, occupation des villes, etc.
A la tête d'un parti politique ou d'une organisation illégale, le joueur doit composer avec les décisions du chef de l'état : législations proposées au parlement, intervention militaire dans les troubles, tentative d'infiltration du réseau, bombardement ciblé, défense de ses bâtiments principaux et du palais du chef de l'état notamment, etc.
Outre les rapports de ses ministres, le joueur dispose de différentes sources d'information : un journal hebdomadaire qui relate les principaux événements de la planète, un arbre des découvertes qui permet de visualiser les évolutions du progrès technique et les débouchés pour ses secteurs de recherche, une expertise des contrats signés, des sondages qu'il peut commander auprès de son institut national des statistiques, différentes cartes thématiques, dont les cartes des alignements économique et stratégique avec tous les autres pays du monde. Enfin, un professeur de géopolitique peut l'assister en permanence durant la partie, lui expliquer les grands principes de fonctionnement du jeu sur le plan politique, économique, stratégique ou de l'espionnage, lui indiquer les problèmes principaux à résoudre dans son pays et les actions à entreprendre, et lui délivrer certaines astuces de politicien.
A noter que le jeu comprend un Quiz pour tester ses connaissances avec plus de 3000 questions.
Développé depuis 2004, Geopolitical Simulator, alias G.P.S, se veut un projet ambitieux et unique en son genre, en permanente évolution, avec une équipe de développeurs et de spécialistes dédiée. Son objectif est de proposer une simulation toujours plus aboutie de notre monde d'aujourd'hui, avec notamment des données mises à jour régulièrement, et de développer de nouveaux scénarios pour prendre en compte l'actualité et les bouleversements géopolitiques de la planète.
G.P.S est un logiciel de la société française Eversim, société spécialisée dans le développement de jeux de simulation en réseau et en univers persistant. Cette société a été créée en février 2004 par les anciens dirigeants de Silmarils, éditeur de jeu vidéo, qui a sorti plus d'une trentaine de produits entre 1987 et 2003.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter leur site sur le lien suivant : http://www.eversim.com
Les outils développés par Eversim sont utilisés dans le 'serious gaming' par divers organismes (tel que l'OTAN par exemple) dans le cadre de la formation et de l'enseignement de la politique et de la diplomatie, ainsi que pour réaliser des simulations de crise.
Ci-dessous une vidéo qui montre l'utilisation par l'OTAN d'une version spéciale de GPS pour la formation de futurs diplomates, dans le cadre de session de simulation de crise géopolitique